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11 mai 2012

Un condamné comme Premier Ministre ?

GOUVERNEMENT

Une condamnation ancienne du premier ministrable Ayrault refait surface

(Source : LCP)
Le 10 mai 2012 à 16h15 , mis à jour le 10 mai 2012 à 20h03

Le député-maire socialiste de Nantes Jean-Marc Ayrault, le 6 mai 2012 à Nantes

Le député-maire socialiste de Nantes Jean-Marc Ayrault, le 6 mai 2012 à Nantes

 

La condamnation, il y a près de 15 ans, pour des faits de favoritisme, de Jean-Marc Ayrault, pressenti pour devenir Premier ministre de François Hollande, risque de mettre dans l’embarras le président fraîchement élu, qui a promis une "République exemplaire".

Dans ses "60 engagements pour la France", François Hollande proclame vouloir "une République exemplaire". Et tout au long de la campagne, il n’a eu de cesse de fustiger le "système" Sarkozy, promis de "rendre irréprochables" les nominations "aux plus hauts postes de l’Etat" et de porter "la durée d’inéligibilité des élus condamnés pour faits de corruption à dix ans".

Dans ce contexte, l’évocation d’une condamnation de Jean-Marc Ayrault datant de décembre 1997 à six mois de prison avec sursis et 30.000 francs (4.600 euros) d’amende pour favoritisme dans l’attribution d’un marché public tombe plutôt mal, même si la droite ne s’est pas emparée du sujet.

Proche de François Hollande, qui lui accorde toute sa confiance, le député-maire de Nantes est fréquemment cité comme pouvant être le Premier ministre du futur gouvernement.

Dans une interview au Journal du Dimanche du 15 avril, le candidat Hollande avait pris des engagements particulièrement stricts. "Je n’aurai pas autour de moi à l’Elysée des personnes jugées et condamnées", a-t-il promis, sans préciser la nature des condamnations.

Certes, concernant M. Ayrault, il ne s’agit pas d’un poste à l’Elysée, et le député-maire de Nantes n’a pas été condamné pour corruption. Mais dans le climat politique actuel, cette situation risque d’être délicate à gérer pour le président élu.

A l’époque de sa condamnation, M. Ayrault était depuis quelques mois seulement président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, alors dans la majorité.

A l’époque déjà, l’élu nantais avait fait valoir qu’il n’y avait pas eu "d’enrichissement personnel". "On ne peut me reprocher ni enrichissement personnel, ni détournement de fonds, ni financement politique, ni avantages de quelque nature que ce soit, ce que le procureur a confirmé", avait-il dit lors de sa comparution en octobre 1997.

M. Ayrault était poursuivi pour octroi d’avantages injustifiés (favoritisme) à la Société nouvelle d’édition et de publication (SNEP), qui avait réalisé "Nantes Passion", le journal municipal de la ville, de 1989 au 1er janvier 1994. Son PDG, Daniel Nedzela, était alors considéré comme le financier du PS en Loire-Atlantique.

Lors de l’audience, le maire avait assuré que "ni la SNEP ni M. Nedzela n’étaient intervenus dans le financement" de ses campagnes électorales.

Conseiller spécial de M. Hollande durant la campagne, M. Ayrault a dit jeudi à l’AFP la même chose : "Ma probité personnelle n’a jamais été mise en cause. Il n’a jamais été question d’enrichissement personnel ou de financement politique". "Honnête homme je suis, honnête homme je resterai", a-t-il ajouté, soulignant que c’était "une affaire qui ne (le) concernait pas intuitu personae mais qu(’il) avait assumée en tant que maire".

"C’était il y a 15 ans. Je n’ai jamais rien caché, surtout pas aux Nantais qui m’ont depuis réélu deux fois", a insisté M. Ayrault, qui dirige Nantes depuis 1989.

La fabrication de la brochure municipale avait coûté environ 6 millions de francs (915.000 euros) par an et la SNEP conservait 45% des recettes publicitaires.

Pendant toute cette période, il n’y avait eu ni "appel formalisé à la concurrence", ni "contrat écrit autre que celui concernant la régie publicitaire", selon la Chambre régionale des comptes, dont un rapport était à l’origine des poursuites contre M. Ayrault.

Le porte-parole du PS, Benoît Hamon, a estimé jeudi que cette condamnation "très ancienne" n’était pas de nature à empêcher une éventuelle nomination de M. Ayrault à Matignon.

Notre avis : Tant bien que même si Monsieur Benoît HAMON estime que cette affaire n'était pas de nature à empêcher la nomination de Monsieur Jean-Marc AYRAULT à Matignon, il serait évident que le Président François HOLLANDE ne respecterait pas ses engagements. Mais serait-ce étonnant !!!

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