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30 août 2012

La criminalité en France augmente !

Le Parti socialiste trompe l'opinion alors que la criminalité augmente

LE MONDE | 30.08.2012 à 14h51 • Mis à jour le 30.08.2012 à 15h57
Par Claude Guéant, ancien ministre de l'intérieur

La campagne présidentielle du Parti socialiste s'est appuyée sur le déni des réalités. Ainsi la crise mondiale n'était pour rien dans notre situation économique, notre pays ne connaissait pas de problème de compétitivité, il suffisait de le vouloir pour que la croissance revienne, et partant l'équilibre de nos finances publiques.

En matière de sécurité aussi, le PS n'a cessé de tromper l'opinion en dénonçant ce qu'il prétend être l'échec de la droite. Le 27 août, Manuel Valls osait déclarer que la politique de sécurité de la droite "avait été une catastrophe". La répétition d'un mensonge ne suffit pas à en faire une vérité. La vérité, c'est que de 2002 à 2011 la délinquance a reculé en France de 16,5 %.

Et, derrière la sécheresse de ce chiffre, il faut bien voir la réalité humaine. En 2011, il y a eu 680 000 victimes de moins qu'en 2002. Ce sont beaucoup de souffrances épargnées. Même dans le domaine des violences aux personnes, le PS a abusé l'opinion. Les violences comptent deux catégories : les violences intrafamiliales, dont on conviendra qu'il n'est pas facile pour la police de les prévenir, et les violences crapuleuses. Et, bien sûr, durant cette même période les violences crapuleuses ont elles aussi reculé de 10 %. Certes, il y a encore beaucoup à faire, et les attentes des Français pour ce qui est de leur sécurité restent fortes. Mais de là à parler d'échec ! Un peu moins d'arrogance, un peu plus de respect de la vérité et donc de l'opinion seraient de mise pour un parti qui a laissé de 1997 à 2002 la délinquance augmenter de 18 % !

Le gouvernement affirme qu'il assume la fonction de sécurité. Je ne doute qu'il soit sincère et qu'il veuille lutter contre les violences. Mais toute la question est de savoir comment les promesses seront mises en oeuvre, quels sont les moyens juridiques, méthodologiques, techniques qui permettront d'atteindre les objectifs et là nous ne pouvons qu'être perplexes. Depuis trois mois que le gouvernement est au travail, au-delà des grands mots, les Français attendent encore de savoir quelle est la politique de sécurité qui sera appliquée. Quelques premières décisions émergent qui conduisent à douter.

François Hollande avait promis une lutte implacable contre la délinquance des mineurs. C'est un sujet très grave. Qu'est-ce qui a été fait ? Il a été décidé de supprimer les tribunaux correctionnels pour les mineurs récidivistes d'actes très graves et de ne pas augmenter le nombre de centres éducatifs fermés dont le président avait pourtant annoncé le doublement. Quoi à la place ? Rien. Comme si l'on pouvait se satisfaire de la situation. L'impératif qui s'impose, c'est de remettre à plat la justice des mineurs, dans le respect bien sûr de ses principes fondamentaux. Il faut qu'un mineur qui commet un acte de délinquance reçoive un signe de la société pour se remettre dans le droit chemin.

François Hollande avait aussi promis de combattre avec énergie la récidive, tout en annonçant la suppression des peines planchers créées en 2007 pour sanctionner les récidivistes les plus dangereux. Cette mesure qui a prouvé son utilité va être supprimée. En revanche, on attend toujours les dispositions plus efficaces qui doivent la remplacer. Bien sûr que la prison n'est pas une réponse suffisante. Bien sûr il vaut mieux accompagner les condamnés vers la réinsertion. Mais soyons réalistes : il existe des individus qui poursuivront leur activité criminelle tant qu'ils ne seront pas emprisonnés. Et la question fondamentale est de savoir si la priorité du gouvernement doit être de protéger les victimes ou les délinquants.

M. Hollande avait promis de créer des périmètres de sécurité renforcés dans des lieux frappés par une délinquance dure. Les premiers périmètres viennent d'être choisis. Mais enfin que l'on cesse de nous dire que c'est la solution miracle. Ce n'est ni plus ni moins que ce que la droite faisait : renforcer les moyens de toutes sortes, policiers, judiciaires, sociaux et éducatifs, là où c'est le plus nécessaire. Et que la gauche n'oublie pas dans le développement de cette politique que les Français ont droit à la sécurité, quel que soit le lieu où ils habitent

Enfin, en contradiction cette fois avec ce que les discours de campagne nous avaient laissé penser, nous avons un signe de fermeté, la décision d'appliquer les décisions de justice ordonnant l'expulsion de campements irréguliers. Beaucoup, parce qu'ils désapprouvent l'existence de ces campements, louent cette fermeté. Mais songent-ils qu'il n'y a rien de plus normal que le fait que l'administration applique les décisions de justice ? Et dans le même temps qu'observons-nous ? Des moyens vont être déployés pour procurer des emplois et des logements aux personnes qui sont dans ces campements. Il faut le savoir : 10 % des déferrements devant la justice à Paris concernent des ressortissants roumains. Une seule attitude est raisonnable : renvoyer ces personnes chez elles et aider leur pays d'origine à les insérer.

Bref, voilà les seuls signes de ce que l'on peut appeler la nouvelle politique de sécurité. On me dira que trois mois c'est court pour se faire une opinion. C'est vrai. Mais trois mois ce n'est pas trop court pour définir une politique, qui doit tendre à de nouveaux progrès. Et là nous restons sur notre faim. Aucun projet pour la police et la gendarmerie. Aucune proposition pour que la justice et la police travaillent de façon plus harmonieuse et que l'on évite ces situations ubuesques dans lesquelles une personne présentée pour la 100 fois au juge après une 100 interpellation regagne sa cité en caïd.

Aucune proposition en matière de prévention de la délinquance. Il est vrai que, dans ce domaine, il existe une loi publiée en mars 2007, que la plupart des maires socialistes, malgré l'obligation qui leur en était faite, ont refusé d'appliquer . Et puis j'ai toujours à l'oreille les déclarations des ténors du PS au Parlement, pourfendant la vidéoprotection, les fichiers de police, les moyens de la police technique et scientifique. Comme j'ai en mémoire les déclarations de Manuel Valls. On allait voir ce qu'on allait voir. C'en était fini de la "politique du chiffre". La sécurité allait faire l'objet d'une appréciation qualitative. J'espère que cela ne signifie pas une crainte des chiffres et une acceptation de la remontée de la délinquance.

En tout cas, les chiffres ne mentent pas. Au cours du premier trimestre de cette année, la délinquance a baissé en France de plus de 4 %. Cela fait 27 000 victimes de moins que lors du premier trimestre 2011. Les atteintes à l'intégrité physique des personnes ont diminué. En juin, les atteintes aux personnes ont augmenté de 6,28 %, et en juillet de 11,89 %. En deux mois, cela représente 7 000 victimes de violences physiques de plus que sur les mêmes mois de 2011. Il y a là une sérieuse alerte.

Claude Guéant, ancien ministre de l'intérieur

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Commentaires
J
j ai informé Mr le ministre de l intérieur , que je suis armé pour faire face a toutes menaces sur ma personne je suis lourdement handicapé , je constate que les agressions phisiques sont légions j ai été victime de menaces d intimidation par de la provoction de personnes avec des chiens d attaques , ma réponse et la barre d acier ou le outeau de boucherie dans mon sac , soyez sans crainte que le propriétaire ne tarde pas a rappeler médor , les plages sont envahis de gros chiens menacants et qui déjecte sans aucune inquiétude vous avez une arme par d estination de chien d attaque sans museliéres et sans laisse , jestime etre en droit de me défendre dans pays ou le laxism devient banalité voir les faits une personne agé dévoré par chiens tueurs , du banal en 2012 je souhaite que les enfants de ministres soient concernés pour que sa change te la sa fera la une la france envahis de de merde de chiens ,pour se qui concerne les éventuelles menacants méme traitement rien a foutre puisqu ils ne sont pas condamnés ou peine symbolique ou tu fait le veau ou le boucher a toit de choisir mes ne compte pas sur les flics pour te protéger , j ai constaté que tout lété 2012 les plages de l atlantiques sont envahis de clébards qui serait mieux a rester au domicil pour protéger les lieux
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