" LE PÉDALO PREND L'EAU....!"

La chronique quotidienne du député Guy GEOFFROY - 18 mars 2013

" LE PÉDALO PREND L'EAU....!"

De Lima où nous avons commencé hier soir les travaux de la mission parlementaire sur la lutte contre la pauvreté et les inégalités à laquelle je représente le Parlement français, j'ai appris dans la nuit le résultat du 1er tour de l'élection législative partielle qui s'est déroulé dans l'Oise hier.

Ce résultat est sans appel : le parti socialiste, au pouvoir depuis à peine 1 an, subit ici un revers qui en dit long sur l'état de notre pays et sur le jugement porté par les français sur leurs nouveaux gouvernants, leur action et leurs résultats.

Le député sortant, mon ami Jean-François Mancel, réélu d'extrême justesse à l'occasion d'une "triangulaire" en juin dernier progresse de 7% et distance largement, avec plus de 40% des suffrages, le candidat qu'il va affronter au second tour et qui représente le Front national, qui en progressant de 3% dépasse le candidat socialiste, qui perd 7 points et se retrouve piteusement éliminé d'un scrutin qui lui avait pourtant échappé d'une toute petite poignée de voix en 2012.

Le verdict est terrible pour un pouvoir qui, non content de se renier en permanence, se révèle incapable de fixer un cap lisible, compréhensible et donc acceptable par nos concitoyens.

Au lieu de cela, il persiste dans les mesures "sociétales" dangereuses et inutiles, poursuit la lutte en avant dans les dépenses publiques et s'avère dans l'impossibilité de tenir nos engagements à l'égard de nos prêteurs qui vont bien finir par s'impatienter à l'égard de la cigale française qui n'est plus assurée d'atteindre fin 2014 le fameux cap des 3% de déficit par rapport à notre PNB que notre fringant capitaine de pédalo avait garanti "dur comme fer" il y a encore quelques semaines comme devant et pouvant être atteint fin....2013 !

On en est désormais à tailler dans les retraites et les prestations familiales, superbe message adressé aux familles de France auxquelles on s'apprête à imposer, avec l'ineptie du "mariage pour tous", le démantèlement de la cellule de base de notre organisation sociale.

Pendant ce temps, en quête de " gros volumes" d'argent frais, le Ministre du budget concocte une purge historique de notre budget de la défense nationale: il faut bien payer la "danseuse" du censeur Peillon, qui persiste à croire et vouloir faire croire que le seul chemin possible pour sortir notre école de la torpeur dans laquelle elle est engluée consiste, encore et encore !, à créer de nouveaux postes de fonctionnaires qui coûteront au pays, carrières plus retraites, la bagatelle de....100 milliards d'euros.

Personne en fait ne devrait s'étonner de cette ahurissante hypothèse, le candidat Hollande, dans ses explications alambiquées pour indiquer comment il allait financer tout cela, ayant précisé que ces créations de poste seraient compensées à due concurrence par des suppressions dans les autres ministères.
Nos armées pouvaient déjà s'attendre à fournir les "gros bataillons" de cette folle aventure.....

On imagine à cet instant la mine déconfite de notre Ministre du "redressement" productif qui peut légitimement craindre un effondrement de notre appareil industriel très performant dans le domaine militaire !

Et comme décidément, le toujours Ministre ( pour combien de temps encore ?) Peillon, a le vent en poupe, il est en passe de subir un nouveau désaveu de plus avec le probable report de sa réforme des rythmes scolaires à la rentrée 2014 dans la bonne vieille ville de...Lille.
Ainsi, après d'autres importantes villes dirigées par la gauche, c'est le bastion de l'ancienne première secrétaire du PS qui s'apprête à offrir au doux et dangereux rêveur un camouflet de taille !

Tout un symbole !

À 48 heures du vote à l'Assemblée sur la Motion de censure présentée par le groupe UMP, et que l'arithmétique parlementaire actuelle ne permettra malheureusement pas de faire adopter, le rejet massif monte du peuple lorsque les urnes lui en donnent la possibilité.

Le Premier Ministre Ayrault, plus que jamais en sursis, va probablement échapper au renversement de son gouvernement.
Mais le peuple, dans ses profondeurs, est bien décidé à censurer son patron et ami de toujours, ce Président "normal" dont le pédalo coule..."normalement".

Cela n'aurait pas grande importance si le sort de la France et des français n'était pas en jeu !

Ce lundi 18 mars 2013,

Guy GEOFFROY