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Quoi de neuf à Chelles ?
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29 mars 2018

Chelles : numéro un français des brûleurs à gaz, AEM cherche du sang neuf

Chelles, ce mercredi. Ici aux côtés de deux apprentis, Jean-Louis Marulaz (à gauche) est le PDG de l’entreprise Brûleur AEM, spécialisée dans la fabrication d’équipements thermiques pour professionnels. LP/A.A.

En développement, l’entreprise peine pourtant à recruter des jeunes sur certains métiers de technicien.

L’exemple dit tout des difficultés rencontrées par les entreprises, même les plus performantes, pour attirer les adolescents dans certains métiers. « Nous venons d’embaucher un tourneur fraiseur, indique Jean-Louis Marulaz, le président-directeur-général de Brûleur AEM. Il a 56 ans. »

Installée depuis 2012 à Chelles, dans des locaux de 3 250 m2, cette société spécialisée dans les équipements thermiques est le numéro un français des fabricants de brûleurs à gaz pour professionnels (restaurateurs, sidérurgistes, métiers de l’agroalimentaire…) L’export représente 20 % du chiffre d’affaires.

Ces jours-ci, son patron met en avant cette réussite, à l’occasion de la Semaine de l’industrie. Un temps envisagée, la venue du ministre de l’Economie Bruno Le Maire au siège de la société ne s’est pas concrétisée.

Brûleur AEM emploie aujourd’hui 43 salariés, contre 34 fin 2014. Un développement qui cache des difficultés à l’embauche sur des postes précis de techniciens, tourneurs fraiseurs par exemple. « Nous avons beaucoup de mal à recruter, confirme Jean-Louis Marulaz. La raison est simple : il n’existe pas de formation. »

« L’orientation des jeunes m’intéresse »

Pourtant, « avec les lycées professionnels qui se trouvent aux alentours, comme le lycée Louis-Lumière à Chelles, nous sommes sollicités pour des stages tout au long de l’année », poursuit le PDG. Outre les salariés, Brûleur AEM compte sept apprentis et accueille régulièrement des stagiaires issus d’établissement de Seine-et-Marne et de Seine-Saint-Denis.

Pour préparer l’avenir et remplacer les employés qui s’approchent de la retraite, Jean-Louis Marulaz souhaite attirer du sang neuf. « En tant qu’ancien responsable de l’ESIEA (NDLR : école supérieure d’informatique, électronique et automatique), l’orientation des jeunes m’intéresse », explique-t-il.

Voilà pourquoi Brûleur AEM participe à la Semaine de l’industrie pour la troisième année consécutive. « Ce genre de visite est extrêmement utile et il en va de notre responsabilité au sein de la société », estime-t-il.

Manque de chance, la panne du bus qui devait emmener les élèves du lycée professionnel Champ-de-Claye, de Claye-Souilly à Chelles, ce mercredi matin, a conduit à l’annulation de la visite. Attirer les plus jeunes est décidément une tâche compliquée.

Alexandre Arlot

(Source : le parisien - Edition 77 Nord - 28 mars 2018)

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